Les empreintes / Las huellas

Cuento traducido al francés

Les empreintes

« Incapable d’être toi-même, irresponsable par moments, un bon à rien » C’est ainsi que ses parents le décrivaient. Pierre était un jeune rêveur qui aimait la solitude. Lire des romans, faire des dessins et écrire des contes courts étaient ses seuls loisirs. Bien sûr, il n’était pas si différent des autres garçons de son âge. Il aimait sortir et danser avec ses amis ; pourtant, en le voyant, tout le monde pensait qu’il n’était pas comme les autres.

Il pleuvait très fort. La nuit était tombée et Pierre était tout seul chez lui. Ses parents étaient sortis, ils étaient allés chez un oncle et ils venaient de l’appeler pour l’informer qu’à cause de l’orage, ils passeraient la nuit là-bas. De plus, leur voiture étant tombée en panne et ils ne pourraient pas rentrer. Pierre était tranquille et il s’est mis à écrire une lettre pour sa meilleure amie qui était partie en Afrique, pour son stage de fin d’études. Tout était silencieux dans la maison. Pierre aimait ça. Soudain, les lumières se sont éteintes. C’était une panne de courant. Même si l’obscurité régnait, Pierre ne s’est pas inquiété et a tout simplement allumé des bougies.

Le vent soufflait et on pouvait entendre les branches des arbres frapper contre les fenêtres. Les minutes passaient. Il continuait à écrire bien qu’il n’ait plus tout à fait les idées claires. Il pensait à tout ce qu’il voulait raconter à son amie et cherchait les mots pour l’exprimer. Tout à coup, Pierre a entendu qu’on frappait la porte d’une manière désespérée. Il n’attendait personne, il a donc décidé de ne pas ouvrir. Les coups se sont arrêtés. Dix minutes étaient à peine passées quand Pierre a entendu qu’on frappait de nouveau à la porte, encore plus fort. C’est à ce moment-là que Pierre a commencé à avoir peur. Il a commencé à respirer avec difficulté et à s’agiter. « Je vais éteindre quelques bougies pour ne pas être vu » – a pensé Pierre en les éteignant toutes sauf une qu’il a prise de toutes ses forces. Il a descendu les escaliers très lentement, sur la pointe des pieds. Les coups sur la porte se sont arrêtés, créant plus de tension pour Pierre.

– Qu’est-ce que je dois faire ? J’ouvre la porte ? Qui ce sera, à cette heure et avec cet orage d’enfer ? – se demandait Pierre en s’asseyant sur une marche.

Son cœur battait très rapidement et il pouvait le sentir dans sa poitrine. « Aïe » – Il a crié. La cire lui avait brûlé la main. Le vent continuait à souffler et on entendait des coups de tonnerres, pas loin. Pierre ne bougeait pas. Il attendait avec patience d’autres coups frappés à la porte. Après presque une demi-heure, las d’être là sans rien faire, il a monté les escaliers et s’est remis à écrire. Il a allumé les bougies encore une fois. L’orage semblait ne pas finir.

Le téléphone a sonné.

Allô ?… Oui, maman. Ça va… Oui, j’ai tout fermé à clé. Ne t’inquiète pas… Oui, oui… Si. Vous arriverez à quelle heure ?… Ah, non, je pensais que vous rentreriez plus tôt, c’est tout… Non, ça va bien. Il n’y a aucun problème. Bonne nuit, maman. À demain !

La maman de Pierre avait appelé pour lui annoncer qu’ils rentreraient plus tard, le lendemain soir et pas le matin comme ils le lui avaient dit. Pierre lui avait menti pour la rassurer. C’était mieux comme ça, selon lui. À peine avait-il raccroché, il a entendu un bruit au rez-de-chaussée.

Après y avoir réfléchi, il est descendu sans faire du bruit. Tout était calme. Il s’est dirigé vers la cuisine et a tenté d’allumer mais sans succès. À pas de loup, il a marché vers la salle de séjour mais il n’a rien vu d’étrange. Il s’est assis sur le fauteuil et, fatigué, il s’est assoupi. Le silence a saisi la nuit. On n’entendait plus les coups de tonnerres. La lune se dessinait dans le ciel nocturne et les étoiles brillaient. Tout ce que l’on pouvait entendre c’étaient les cigales et les grillons.

Le soleil, la lumière entrait à travers les persiennes, baignant les yeux de Pierre. Pierre a ouvert ses yeux. Il s’est réveillé tout endolori à cause de la position dans laquelle il avait dormi. Il a bâillé et s’est étiré, et s’est débarrassé de la bougie déjà éteinte.

Rapidement, il s’est levé pour voir s’il pouvait trouver une piste de ce qui s’était passé pendant la nuit. Il a eu beau chercher partout, il n’a rien trouvé. Il était vraiment troublé parce qu’il était sûr que quelque chose s’était passé mais tout indiquait le contraire.

Pourtant, dans le jardin, il a vu quelques traces dont il ne connaissait pas le propriétaire. Il a demandé à ses voisins s’ils avaient vu quelqu’un ou quelque chose, mais il n’a reçu que des réponses négatives.

Pierre n’osait penser que c’était un fantôme puisqu’il avait vu les traces dans le jardin, et, selon ce qu’on le lui avait été toujours raconté, les fantômes ne laissent pas de traces vu que leurs « corps » ne pèsent rien. Pierre n’arrêtait pas de penser à ce qui s’était passé.

N’ayant rien d’autre à faire, il est rentré chez lui pour finir la lettre qu’il avait commencée la veille. Les heures passaient. Ses parents allaient rentrer bientôt. Il pourrait leur raconter tout ce qui s’était passé et ils pourraient l’aider à tout comprendre.

– Maman, vous êtes où ?… Je t’appelle parce qu’il est un peu tard. J’ai… Oui, maman, mais tu m’avais dit que vous seriez rentrés à cette heure… Non, maman, je n’ai pas peur mais….Maman !… D’accord, je vous attends. À toute !

Il était 22h et ses parents n’étaient toujours pas rentrés.

– Allô ?… C’est toi, Maman ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Maman ?…

Sa mère l’informait qu’ils avaient eu un problème sur la route et qu’ils l’aimaient beaucoup. Pierre a téléphoné à la police qui est arrivée très rapidement. Après avoir expliqué que ses parents venaient de lui téléphoner parce qu’ils avaient eu un accident sur la route sans préciser où, Pierre est parti avec les policiers pour les chercher.

Après un long trajet, ils ont retrouvé leur camionnette mais il n’y avait personne… Pierre a couru longtemps, partout, pour les retrouver mais il a dû se rendre à l’évidence : Ils avaient disparu. Les policiers ont ramené Pierre chez lui.

Pierre n’a voulu rien manger. La maison était froide et l’ambiance était lourde. Il était minuit et tout était sombre. Tout d’un coup, il a sursauté parce qu’il a entendu un bruit au premier étage. Il a rapidement monté les escaliers pour voir ce qui se passait, mais il n’y avait rien. Il n’avait plus peur. Il avait déjà écrit des histoires fantastiques et il croyait savoir comment réagir face à ce type de situation. Il ne s’est pas inquiété. Il a allumé toutes les lumières de la maison. Il savait que si quelque chose ou quelqu’un était caché, il finirait par le voir… mais non. Rien. Il est sorti de sa maison immédiatement.

Pierre ne voulait pas rentrer à sa maison, il avait peur. Il est resté longtemps face à la porte avant d’oser l’ouvrir. Elle a grincé comme si elle n’avait pas été ouverte depuis très longtemps. La maison était sombre. Clap ! La porte s’est refermée. Il ne faisait pas de vent. Pierre était effrayé. Il a tourné la tête pour voir si quelqu’un d’autre l’avait fermée. Il espérait que ce soit ses parents. Il gardait encore un petit espoir. Il était presque gelé, à regarder la porte. Il était 10h déjà. Tout était obscur. S’approchant de la porte, il a écouté une fenêtre s’ouvrir et a couru pour voir qui l’avait ouverte. En arrivant près de la fenêtre, il a constaté abasourdi, qu’elle était fermée.

Il s’est demandé si tout n’était qu’un rêve ou plutôt un cauchemar. Il s’est dirigé vers sa chambre et s’est couché sur le sol en regardant le plafond. Il a fermé les yeux. – « Demain, il fera jour » – a-t-il pensé.

Ses parents inondaient ses rêves. Plutôt, ses cauchemars. Il pouvait les voir dans une fosse pleine de roches. Ils étaient ensanglantés. Ils ne bougeaient plus… ils étaient morts. Des larmes coulaient sur ses joues. Le cauchemar n’avait pas encore fini ; il a vu aussi un être minuscule s’approchant d’eux et les touchant avec une baguette. Pierre n’a pas pu le supporter et s’est réveillé en criant et en pleurant.

-Est-ce que le cauchemar était une prémonition ? Ses parents étaient-ils réellement sur le bas-côté, dans une fosse? Était-il en train de devenir fou ? Qui était cet étrange être qui lui effrayait ?

L’être était très petit. Tout à coup, Pierre s’est souvenu des empreintes sur le jardin. Elles étaient minuscules aussi. Tout commençait à avoir du sens.

Qui pourrait l’aider? Personne ne croirait cette histoire folle. Il s’est convaincu du contraire. Il est sorti et a frappé chez ses voisins. Tous dormaient, mais ça n’avait pas d’importance pour lui. Les gens n’osaient pas ouvrir, mais quand ils voyaient que c’était Pierre, ils se tranquillisaient et lui demandaient ce qui s’était passé.

Après avoir écouté Pierre, ils l’ignoraient en le jugeant fou. Pierre commençait à croire ce que tous pensaient de lui. Il a désisté.

Les jours passaient. Pierre ne sortait plus : Il ne voyait même plus ses amis puisque ceux-ci lui avaient demandé de s’éloigner pour toujours. Ses voisins ne le voyaient plus, même pas dans le jardin.

Peu après, une odeur terrible a commencé à émaner de la maison. Il était clair que le ménage n’avait pas été fait. Tout le monde savait que Pierre parlait tout seul, chez lui. Il entendait des bruits. Tous disaient qu’il parlait avec ses parents décédés.

Bien après, sa voisine, inquiète de ne plus l’entendre, lui a rendu visite, malgré l’odeur pestilentielle qui lui sautait à la gorge dès l’entrée du jardin. Elle l’a vu à travers la fenêtre : Il était mort.

Quelques jours plus tard, deux corps ont été découverts dans un ravin, près de la route où Pierre avait trouvé la camionnette accidentée de ses parents. Fait étrange, il y avait des empreintes très petites à côté des deux corps, les mêmes que celles qu’on a retrouvées près du corps de Pierre…

Las huellas

“Es imposible que seas tú mismo, a veces eres irresponsable, un bueno para nada…” Es así como sus padres lo describían. Pierre era un joven soñador al que le encantaba la soledad. Leer novelas, hacer dibujos y escribir cuentos cortos eran sus únicos pasatiempos. Claro, no era tan diferente de otros chicos de su edad. Le encantaba salir a bailar con sus amigos; sin embargo, cuando lo veían, todos pensaban que no era como los demás.

Llovía muy fuerte. La noche había caído ya y Pierre se encontraba solo en su casa. Sus padres habían salido, pues habían ido a casa de un tío y acababan de llamarle para informarle que, a causa de la tormenta, pasarían la noche allá. Además, su auto se había descompuesto y no podrían regresar. Pierre estaba tranquilo y se puso a escribir una carta para su mejor amiga quien se había ido a África para realizar su servicio profesional de fin de estudios. Todo se encontraba silencio en la casa. A Pierre le gustaba eso. De repente, las luces se apagaron. Era un corto. Ni aun cuando la oscuridad reinaba, Pierre se había inquietado y simplemente encendió algunas velas.

El viento soplaba y se podía escuchar el golpeteo de las ramas de los árboles contra las ventanas. Los minutos pasaban. Él seguía escribiendo aunque ya no tenía sus ideas claras. Pensaba en todo lo que quería contarle a su amiga y buscaba las palabras para expresarlo. De un momento a otro, Pierre escuchó que tocaban a la puerta desesperadamente. No esperaba a nadie, por lo que decidió no abrir. Dejaron de tocar. A penas  habían pasado diez minutos cuando Pierre escuchó que tocaban a la puerta nuevamente, incluso más fuerte. Fue en ese momento que comenzó a tener miedo. Empezó a respirar con dificultad y a agitarse. “Voy a apagar algunas velas para que no me vean.” – pensó Pierre mientras las apagaba todas, excepto una que tomó con todas sus fuerzas. Bajó las escaleras muy despacio, de puntitas. Los golpes en la puerta cesaron haciendo que Pierre se tensara aún más.

– ¿Qué hago? ¿Abro la puerta? ¿Quién puede ser a estas horas y con esta tormenta del demonio? – se preguntaba Pierre mientras se sentaba en uno de los escalones.

Su corazón latía muy rápidamente y podía sentirlo en su pecho. “Ay” – gritó. La cera le había quemado la mano. El viento seguía soplando y se podían escuchar los truenos no muy lejos. Pierre permaneció quieto. Esperaba pacientemente a que volvieran a tocar a la puerta. Después de casi media hora, cansado de estar ahí sin hacer nada, subió las escaleras y retomó la escritura. Prendió las velas una vez más. La tormenta parecía no tener fin.

Sonó el teléfono.

¿Bueno?…Ah sí, mamá. Todo está bien…. Sí, ya cerré todo con llave. No te preocupes… Sí, sí…Sí, ¿a qué hora van a llegar ustedes?… Ah, no, pensaba que llegarían más temprano, es todo… No, todo está bien. No hay ningún problema. Buenas noches, mamá. ¡Hasta mañana!

La mamá de Pierre le había llamado para avisarle que regresarían más tarde, al día siguiente por la noche y no por la mañana como le habían dicho. Pierre le había mentido para tranquilizarla. Así era mejor, según él. A penas había colgado, cuando escuchó un ruido en el sótano.

Después de pensarlo un poco, bajó sin hacer ruido. Todo estaba tranquilo. Se dirigió hacia la cocina e intentó encender la luz pero no pudo. A pie juntillas, caminó hacia la sala de estar pero no vio nada fuera de lo normal. Se sentó sobre el sillón y, cansado, cayó dormido. El silencio se apoderó de la noche. Ya no se escuchaban los truenos. Se dibujaba la luna en el cielo nocturno y las estrellas brillaban. Todo lo que se escuchaba eran las cigarras y los grillos.

El sol, la luz entraba por las persianas bañando los ojos de Pierre. Pierre los abrió. Se despertó completamente adolorido debido a la posición en la que había dormido. Bostezó y se estiró y de deshizo de la vela ya apagada.

Rápidamente, se levantó para ver si podía encontrar alguna pista de lo que había sucedido la noche anterior. Por más que buscó, no logró encontrar nada. Estaba muy perturbado, pues estaba seguro de que algo había sucedido, pero no había nada que así lo sugiriera.

Sin embargo, en el jardín, vio algunas huellas que parecían ser de alguien que él no conocía. Les preguntó a sus vecinos si habían visto a alguien o algo, pero solamente recibió respuestas negativas.

Pierre no se atrevía a pensar que se trataba de un fantasma puesto que ya había visto las huellas en el jardín, y, según lo que le habían dicho desde siempre era que los fantasmas no dejan huellas porque sus “cuerpos” no pesan nada. Pierre no dejaba de pensar en lo sucedido.

No teniendo nada más que hacer, regresó a la casa para acabar la carta que había comenzado la víspera. Las horas pasaban. Sus padres iban a regresar pronto. Podría contarles todo lo que había sucedido y le ayudarían a comprender mejor.

– Mamá, ¿dónde están?…Te llamo porque ya es algo tarde…Yo…Sí, mamá, pero me habías dicho que iban a llegar a esta hora…No, mamá, no tengo miedo, pero… ¡Mamá!… Está bien, los espero. ¡Nos vemos!

Las diez de la noche y sus papás aún no regresaban.

– ¿Bueno?… ¿Eres tú, mamá? ¿Qué pasó? ¿mamá?…

Su madre le había informado que habían tenido un problema en el camino y que lo amaban mucho. Pierre se comunicó con la policía, la cual llegó rápidamente. Después de haberles explicado que sus padres acababan de llamarle porque habían tenido un accidente en la carretera sin decirle exactamente dónde, Pierre se fue junto con los policías para buscarlos.

Después de un largo trayecto, lograron encontrar la camioneta de los padres, pero no había nadie en ella… Pierre corrió por todos lados por un buen tiempo para tratar de encontrarlos pero tuvo que aceptar la situación: Estaban desaparecidos. Los policías llevaron a Pierre de vuelta a su casa.

Pierre no quiso comer nada. La casa estaba fría y se sentía una pesadez en el ambiente. Ya era la media noche y todo estaba bajo las sombras. De repente, se sobresaltó al escuchar un ruido en el primer piso. De inmediato subió las escaleras para ver lo que sucedía, pero no había nada. Ya no tenía miedo. Había escrito ya historias fantásticas y creía saber cómo actuar en este tipo de situaciones. No se inquietó. Encendió todas las luces de la casa. Sabía que si algo o alguien estaba escondido, acabaría por verlo…pero no. Nada. Inmediatamente, salió de su casa.

Pierre no quería regresar a su casa. Tenía miedo. Permaneció mucho tiempo frente a la puerta antes de atreverse a abrirla. Ésta rechinó como si no hubiera sido abierta desde hace mucho tiempo. La casa estaba sombría. Pum! La puerta se cerró. No hacía viento. Pierre estaba asustado. Giró su cabeza para ver si alguien la había cerrado. Esperaba que fueran sus padres, pues aún guardaba una pequeña esperanza. Estaba casi congelado mientras miraba la puerta. Ya eran las 10 de la mañana. Todo estaba oscuro. Mientras se acercaba a la puerta, escuchó cómo se abría una ventana y corrió para ver quién la había abierto. Cuando llegó a la ventana, se dio cuenta, anonadado, que estaba cerrada.

Se preguntó si todo no había sido sólo un sueño o, mejor dijo, una pesadilla. Se dirigió hacia su habitación y se recostó en el suelo mirando hacia el  techo. Cerró los ojos. – “Mañana será otro día” –pensó.

Sus padres inundaban sus sueños, o más bien, sus pesadillas. Podía verlos en una fosa llena de rocas. Desangrados.  Sin movimiento… estaban muertos. Las lágrimas comenzaron a caer por sus mejillas. La pesadilla aún no había acabado; pudo ver también a un ser minúsculo acercarse a ellos y tocándolos con una varita. Pierre no pudo soportarlo más y se despertó gritando y llorando.

-¿Acaso la pesadilla era una premonición? ¿Sus padres podrían estar de verdad a las orillas de la carretera, en una fosa? ¿Se estaba volviendo loco? ¿Quién era este ser que tanto lo atemorizaba?

Este ser era muy pequeño. De repente, Pierre recordó las huellas que había en el jardín. También eran minúsculas. Todo comenzaba a tener sentido.

¿Quién podría ayudarlo? Nadie le iba a creer esta historia tan estúpida. Se convenció a sí mismo de lo contrario y salió a tocar la puerta de sus vecinos. Todos dormían, pero eso no le importaba. Las personas no se atrevían a abrir, pero cuando veían que se trataba de Pierre, se tranquilizaban y le preguntaban qué era lo que ocurría.

Después de escucharlo, lo ignoraban pues lo juzgaban de loco. Pierre empezaba a creer lo que todos pensaban de él y desistió.

Los días pasaban. Pierre ya no salía: Ya ni siquiera veía a sus amigos, pues éstos le habían pedido que se alejara para siempre. Sus vecinos ya no lo veían, ni siquiera en el jardín.

Un tiempo después, un olor terrible comenzó a emanar de la casa. Era claro que la limpieza no había sido hecha. Todos sabían que Pierre hablaba solo en su casa. Él escuchaba ruidos. Todos decían que hablaba con sus padres muertos.

Algún tiempo después, su vecina, preocupada porque ya no escuchaba nada decidió ir a visitarlo, a pesar del olor pestilente que le calaba en la garganta desde la entrada del jardín. Pudo verlo a través de la ventana: Estaba muerto.

Algunos días más tarde, dos cuerpos fueron encontrados en un barranco, cerca de la carretera donde Pierre había encontrado la camioneta accidentada de sus padres. Lo extraño fue que había huellas muy pequeñas al lado de los cuerpos, las mismas que se encontraron cerca del cuerpo de Pierre…

"Quetzal" de Julián Morales
«Quetzal» de Julián Morales
Para citar este texto:

Arbaiza Ramírez, Edgar Ulises. «Les empreintes / Las huellas» en Revista Sinfín, no. 1, septiembre-octubre de 2013, México, 60-64pp.
https://www.revistasinfin.com/revista/

Edgar Ulises Arbaiza Ramírez

Licenciado en Lenguas Modernas (Gto, México).

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